Des professeurs que j'aimais et détestais en tant qu'élève introverti

Pourquoi les introvertis ont du mal à comprendre qui ils sont En tant qu'introverti qui donne des cours d'arts du spectacle, j'entends beaucoup de commentaires comme :

"Mais tu es si silencieux !"

"Qu'est-ce que ça fait d'enseigner toute la journée quand tu 'est-ce que... tu sais ? Ne vous offensez pas, mais je ne vous vois vraiment pas enseigner. Est-ce que les enfants courent partout et vous marchent dessus ? »

Est-ce qu'ils courent ? Parfois. Suis-je le professeur le plus strict du monde ? Définitivement pas. Mais je peux promettre que je ne me tiens pas maladroitement devant la salle et que je bégaie devant mes élèves. J'enseigne. À ma manière créative, parfois ridicule, j'enseigne. Être introverti ne me gêne pas du tout.

Quand les gens supposent à tort que mon calme dans un environnement social se traduit par la façon dont je me comporte dans ma profession, je pense aux enseignants extravertis qui sont surpris quand les élèves introvertis font une présentation hors de l'eau ou jouent un rôle principal dans la pièce de théâtre de l'école. (« Un tel a fait un si bon travail dans votre pièce ! Je ne savais pas que quelqu'un d'aussi discret pouvait faire quelque chose comme ça ! »)

Après avoir vécu comme un étudiant introverti pendant dix-huit ans - et un professeur introverti Lithromantique : qu'est-ce que c'est, qu'est-ce qui fait qu'on est & 15 signes que vous pourriez en être un pour trois personnes — il est devenu clair pour moi ce qui fait toute la différence dans n'importe quelle situation, qu'il s'agisse de l'église, de l'école, des réunions du personnel, des ateliers. etc. Et ce facteur est le suivant : si quelque chose est significatif pour moi, je n'hésiterai pas à participer.

Mais, siJe suis censé participer pour le plaisir de participer, ou socialiser pour le plaisir de socialiser, ou simplement faire tout ce qui sort de ma zone de confort, sans raison suffisante pour le faire... Eh bien, je suis un professionnel, donc je vais faire de mon mieux, mais je ne peux pas promettre que ce ne sera pas gênant (ce sera le cas).

Comme j'enseigne depuis seulement trois ans, il serait ridicule d'essayer de partager toutes les approches que j'ai prendre pour m'assurer que mes étudiants introvertis acquièrent l'expérience dont ils ont tous deux besoin et qu'ils méritent. Au lieu de cela, je reviendrai sur ma propre éducation et fournirai une liste des types d’enseignants que je détestais et que j’aimais en tant qu’introverti. Pouvez-vous comprendre ?

Enseignants que j'ai aimés et détestés en tant qu'introverti

Détestés : l'enseignant « Tout le monde contribue à prouver que vous avez bien lu »

Chaque fois qu'une discussion en classe incluait l'expression « sur toute la ligne » ou « dans la pièce », mon esprit s'emballait. J'aurais trois onglets ouverts dans ma tête : le premier tentait d'identifier une pensée significative sur la lecture qui vaudrait la peine d'être partagée ; le second aurait une autre pensée – juste au cas où mon premier choix serait pris par quelqu'un d'autre avant que la conversation ne m'arrive ; la troisième serait que j'essaie de décider si je ferais mieux de faire semblant de ne pas avoir lu du tout.

Ce que je peux garantir, c'est que j'ai très rarement appris quoi que ce soit de ces discussions en classe - je était aussioccupé à répéter mentalement ce que j'allais dire pour écouter quelqu'un d'autre.

AIMÉ : l'animateur naturel de conversations de groupe

Ce n'est pas que j'ai toujours détesté les discussions de groupe. Si un professeur savait comment faire 26 petites choses difficiles auxquelles vous devez faire face lorsque vous êtes introverti avancer les gens naturellement, ils étaient en fait très agréables. Pour que cela se produise, bien sûr, j'avais besoin d'être sûr que personne ne serait appelé spontanément à contribuer. En tant qu'introverti, je détestais être sollicité spontanément parce que je voulais pouvoir décider moi-même quand quelque chose méritait d'être partagé. Lorsque je partageais volontairement quelque chose en classe, mes commentaires étaient plus sincères et, à mon avis, bénéfiques à la discussion. Être mis dans l'embarras exigeait une contribution immédiate, qu'elle soit significative pour moi ou non.

Si je savais que je ne serais pas appelé au hasard, je pourrais me détendre suffisamment pour suivre la discussion - et, vous savez, apprendre réellement . Je lèverais même la main et participerais de temps en temps, si je pensais à quelque chose qui devait être dit. J'ai vraiment admiré les enseignants qui géraient habilement les discussions de groupe, car c'est une tâche difficile à gérer.

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Détesté : Le Match-Maker du projet de groupe

Il y a eu tellement de fois, surtout enau collège, quand un professeur révélait fièrement nos groupes pour un projet, souriant comme s'il venait de résoudre toute ma vie sociale avec ses super pouvoirs de mise en relation. Souvent, ces professeurs me mettaient avec trois élèves de type A très pétillants. Cela ne fonctionnait généralement pas pour moi car, même si j'étais un excellent étudiant et fier de mon travail, je me sentais moi-même comme un « projet » lorsqu'il s'agissait de socialiser. Inévitablement, les papillons sociaux prendraient le dessus et je les assisterais dans leur vision. Le travail que nous accomplissions était généralement hors de mon contrôle créatif et n'avait donc pas de sens pour moi.

AIMÉ : L'enseignant de projet flexible

Ah, les options. Choisissez votre groupe, optez pour travailler seul, etc. Ces professeurs étaient de véritables super-héros. Pour être honnête, cependant, l’enseignant ne pouvait y parvenir que s’il était très clair sur ses attentes. Lorsque les enseignants ont essayé d'étendre cette liberté mais ne nous ont pas tenus responsables de respecter nos décisions, le chaos qui a suivi m'a fait souhaiter l'alternative de mise en relation.

Lorsque j'ai été autorisé à choisir mon propre groupe, j'ai pu trouvez ce qui fonctionnerait le mieux pour chaque mission. Parfois, je voulais en fait rejoindre les mondains de type A. Parfois, je rejoignais un groupe d’enfants qui ne prenaient généralement pas les projets au sérieux. Dans ces situations, je deviendrais le leader. (Cela ne s'est jamais produit dans les classes des entremetteurs.) Bien que je sois un élève calme, jeje n’ai presque jamais choisi de travailler seul, car je ressentais un sentiment d’épanouissement lorsqu’il s’agissait d’un effort de groupe. J'ai cependant apprécié ce choix.

Détesté : le professeur « La plupart de vos notes sont occupées par du travail »

En tant qu'introverti, je passe beaucoup de temps dans ma propre tête. En fait, j’ai créé un monde intérieur très riche. Si mon environnement extérieur ne parvient pas à retenir mon attention, 10 fois sur 10 je me retirerai dans ce monde intérieur. Ainsi, lorsqu'un enseignant structurait sa classe de telle manière que la majorité de nos notes étaient obtenues en suivant des instructions qui nécessitaient peu ou pas de puissance cérébrale, j'effectuais les mouvements - et probablement aussi rêvais tout le temps.

Pour donner quelques exemples, ces enseignants avaient souvent les mêmes tâches de « prise de notes » pour chaque chapitre. «Écrivez les mots de vocabulaire et leurs définitions. Notez cinq puces pour chaque leçon. Qui a besoin de plus de 10 % de sa concentration pour accomplir ces tâches ?

Un pire cauchemar était celui d'un enseignant qui avait des exigences aussi superflues que « Les mots de vocabulaire seront écrits à l'encre bleue uniquement et les titres des chapitres sont surlignés en jaune. Vos puces doivent être des puces – pas de tirets, d’étoiles ou de cœurs. Pouvez-vous imaginer que des points soient déduits pour avoir osé prendre des notes à votre manière ? Cela arrive plus souvent que vous ne le pensez.

AIMÉ : Le professeur « Tout ce que nous faisons compte »

« Tout ce que nous faisons en classe contribue directement et efficacement à votre connaissance du sujet ; tout ce que nous faisons en classe est pour une note ; et votre note reflétera de manière équitable et prévisible à la fois vos efforts et vos réalisations. C’est étonnamment difficile à réaliser, mais les professeurs qui l’ont fait – généralement des types très expérimentés et spécialisés dans les affaires – ne m’ont donné aucune chance de rêver dans leurs cours. C'était du go-go-go de cloche en cloche, et j'ai apprécié.

Détesté : le professeur « Tu es si silencieux »

À chaque conférence parents-enseignants, sans exception, quelqu'un souriait à ma mère et lui disait : « Votre fille est absolument parfaite ! Elle s'assoit tranquillement et fait son travail. Pouvons-nous la cloner ? [Rires forcés.] »

Les professeurs qui insistaient sur le fait que j'étais silencieux, que ce soit parce qu'ils voulaient me forcer à participer davantage ou parce qu'ils appréciaient simplement cela, ne m'ont pas vraiment fait ressentir le plus confortable. Cela a ajouté juste assez de pression supplémentaire pour m'empêcher de m'ouvrir, surtout lorsque ma nature calme était ouvertement discutée en classe comme s'il s'agissait de ma qualité numéro un. Si lever la main signifiait entendre l'enseignant exprimer sa surprise ou son enthousiasme, ma main resterait baissée tout au long du cours.

Par exemple, une fois qu'un enseignant a interprété ce qui ressemblait à un monologue de 5 minutes devant toute la classe, révélant que la personne qui avait obtenu un score parfait au test– moi – était « la dernière personne que l’on devinerait – et si elle pouvait s’enfoncer davantage dans son siège, elle le ferait ». J'ai appris à faire les mouvements dans sa classe, mais je ne me suis jamais complètement ouvert, car il semblait trouver ma timidité divertissante.

AIMÉ : L'enseignant qui identifie les forces individuelles et les valide

Mes professeurs préférés, du primaire au collège, étaient ceux qui ont compris progressivement mes intérêts, mes talents et mes passions, et non par le biais de brise-glace ou de conversations invasives. Ces professeurs se souvenaient de petites choses concernant mes devoirs et les évoquaient avec désinvolture après les cours. Il ne leur fallait généralement pas longtemps pour avoir une bonne idée de ce qui comptait le plus pour moi et de ce qui me rendait unique. Lorsque les enseignants se concentraient sur ces choses et semblaient ne pas remarquer ou ne pas se soucier de mon silence, je me suis naturellement ouvert. Je veux dire, je n'étais toujours pas du genre à lever la main dès que j'en avais l'occasion, mais il était plus facile de trouver un sens au travail en classe si je me sentais valorisé en classe.

Ces professeurs tiraient les leçons de moi que les autres professeurs sont restés bouche bée. Ils ont créé des environnements qui m'ont permis d'expérimenter et de réussir en matière de leadership étudiant, de prise de parole en public et de performance - tout ce que je pensais au départ que seuls les extravertis pouvaient faire.

Si par hasard, vous êtes un éducateur comme moi , je vous recommande de prendre quelques notes des professeurs que j'ai adorésgrandir. N'hésitez pas à prendre ces notes comme vous le souhaitez. Puces, étoiles, cœurs – bon sang, utilisez un stylo orange vif si vous en avez envie. Aucun point ne sera déduit de votre note.

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